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La mobilité qui est l’une des fonctions essentielles de la ville fait appel à plusieurs moyens parmi lesquels figure le déplacement en automobile. Ce moyen de déplacement a engendré le développement de plusieurs activités aux nombres desquelles figurent les parcs automobiles qui abondent les villes africaines. En Côte d’Ivoire, malgré le décret du 6 décembre 2017 portant sur la limitation de l’âge des véhicules importés, fort est de constater une prolifération de l’activité de location-vente de véhicules dans les centres urbains. La ville de Bouaké ne se soustrait pas de cette réalité. Cette étude vise à montre l’impact spatio-économique des parcs automobiles à Bouaké. La démarche méthodologique adoptée s’appuie sur une synthèse de la littérature. Elle repose également sur des observations directes de terrain, des entretiens avec les autorités administratives et un questionnaire adressé aux pratiquants de l’activité de location-vente de véhicules. Les résultats de nos enquêtes révèlent une concentration des parcs sur le domaine public des quartiers surtout des quartiers centraux de la ville de Bouaké. Ce qui entrave la circulation des piétons sur le trottoir. Cette activité est aussi génératrice de revenus, car 34,54 % de nos enquêtés ont affirmé qu’ils percevaient plus de 450 000 F CFA mensuellement, 25,46 % ont entre 300 000 et 375 000 F CFA et 21,82 % perçoivent entre 375 000 et 450 000F CFA et 18,18 % ont entre 225 000 et 300 000 F CFA. De même elle constitue une source de devises pour la municipalité en raison des taxes payées.